Salut à tous,
A travers cet article je reviendrai sur ma courte session de dimanche matin…
Le réveil sonne et j’ai du mal à me lever, hésitant même à charger le float dans la voiture. Quand on a la tête prise, la motivation est plus dure à trouver. Où est passée cette fougue d’antan, qui me faisait garder les yeux grands ouverts durant toute la nuit, la veille d’une session?
Bref, je pars quand même pour le lac, sachant que je ne pêcherai que 2h grand maximum. Je ne sais pas encore que je vais vivre un moment magique.
Commençant par ratisser les berges, je ne rencontre aucun adversaire voulant engager un combat d’homme à poisson. J’ai amené le canin et je pense déjà à me mettre à la féra, alors que cela ne fait même pas une demi-heure que je traque messire Esox. Après quelques lancés de plus, je fais descendre le plombier sur des échos repérés à l’aller.
Une boule se dessine sur le fond, je retiens ma respiration et fixe le scion, prêt à dégainer au moindre tremblement louche. Mais la touche qui suit fait raisonner la canne et le combat s’engage….
Les coups de tête, le poisson qui part sur le côté et les rush me font penser à une féra… je me penche alors pour voir de quelle espèce il s’agit et c’est là que je l’ai vu….
Une énorme masse suit mon poisson accroché à ma gambe, je crie alors: “oh le métré”… un énorme brochet a suivi le gardon jusqu’à la surface et est reparti après m’avoir vu…
Et voici, le premier protagoniste de mon compte de fée…
Le canin est alors vite remplacé par le casting et voilà mon leurre qui descend les couches d’eau avant d’atterrir sur le fond 18m plus bas. J’entame alors une récupération lente, entrecoupée de coup de scion pour faire sursauter mon leurre… C’est alors au quatrième coup que je me fais stopper net.
Ferrage réflexe et un combat s’engage. Dans les premières secondes je pense avoir accroché le fond. Mais je le sais, c’est lui… ce fameux bec
Arrivé à 5m sous mon float, c’est là que le combat devient intense. Le poisson sonde à plusieurs reprises, obligé de tenir la canne à deux mains au niveau du moulinet pour que celui-ci ne rentre pas dans l’eau avec le reste de la canne. Le frein se déroule encore et encore, rien à voir avec les autres becs que j’ai pu faire où une fois la canne dans l’eau, je pouvais remonter le poisson facilement. Là c’est lui qui a le dessus, me faisant tourner sur l’eau comme une girouette. Après 5 rushs de la même puissance, aussi bien éprouvants pour lui que pour moi, je parviens à saisir la bête à la main (je n’avais pas pris l’épuisette, j’ai bien failli le regretter une seconde fois), pour la photo…
un moment inoubliable…
merci au bateau à mes côtés pour la photo, j’espère très vite attraper de nouveau un poisson pareil, que du bonheur.
A plus
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ou est passée cette fougue d’antan……
je consulte ton blog avec du retard et apprécie
ces commentaires sincères et précis!!!!
Magnifique poisson. Tu dis que tu as une gopro tu ne fais pas de vidéos ?
Anthony