Bien le bonjour,
Malgré un été plus que chargé niveau vagabondage avec la copine (on a fait les quatre coins de la France), j’ai eu l’occasion de tremper la ligne quelques fois.
Comme dans le magnifique Lac de St Croix
où quelques poissons sont venus me faire coucou…
Après cette destination c’est direction l’océan en mode touriste… pour une traque des Mulets au pain dans les ports.
En ce qui concerne le Lac, je n’y suis pas tant allé, trouvant une certaine lassitude à sortir le float tout seul (jamais j’aurais cru dire ça un jour). Je sortais alors avec des potes pour leur faire découvrir ma passion et passer un moment bien marrant sur le lac, avec quelques poissons de temps à autre.
mais il est vrai, que je n’ai plus la motivation des autres années avec mon float, et je me surprends même d’être “déçu” lorsque que je fais un brochet à peine maillé, alors que les années précédentes au moindre poisson c’était l’euphorie.
Il me faut un électrochoc. et ce n’est pas en float que je vais le trouver. Je n’ai pas pêcher Annecy depuis la mi-août et j’ai sorti le float que deux fois sur le bourget, habitant pourtant à 2km du lac.
Mais rassurez vous, j’aime toujours la pêche, je vis toujours pêche… mais du bord ça me suffit et parfois on a quelques belles surprises.
Mais je souhaite retrouver ces sensations des débuts : vous savez lorsqu’on voit un poisson suivre son leurre, ou lorsqu’on en décroche un et que notre jambe tremble pendant un quart d’heure. Il me faut quelque chose de nouveau et une idée me trotte en tête depuis quelques temps : “et si tu te remettais à la mouche”?
Oui, j’ai pratiqué la pêche à la mouche. Enfin en gymnase, lorsque j’avais 6 ans je suis allé au club mouche de Cran, les parents avaient acheté le matos, mais je ne l’ai jamais utilisé.
Je le ressors alors en ce début septembre sans compter faire des exploits, mais juste pour prendre du plaisir et aussi réapprendre à fouetter accessoirement (avec une canne de 7″ c’est peut être pas le plus judicieux). Mais à chaque sortie, j’ai fait du poisson à mon grand étonnement; au début petit, mais aussi bien sur des nymphes que sur des sèches.
Puis au fur et à mesure de mes sorties, les lancés devenant plus précis, l’analyse des veines d’eau plus poussée, j’ai fait de plus gros poissons. D’abord du chevesne, puis je me suis fais casser sur un barbeau, jusqu’à la consécration…
Enfin des sensations retrouvées. Cette nouvelle approche m’a ravi pendant un mois, à tel point que j’en ai quasi oublié nos chers carnassiers. Ceci explique peut être aussi le fait que j’ai délaissé un peu le float.
Mais la fermeture de la truite approchant, il me fallait trouver un autre plan pêche… et c’est en direction du Rhône que j’ai ciblé mes sorties… Affaire à suivre 😉