Il est là le poisson qui fait plaisir… Il y a un tout petit mois je réalisais un, si ce n’est le plus beau, coup de ligne dans ma vie de pêcheur. Il ne s’agit pas du plus gros poisson mais celui dont je suis le plus fier…
Tout commence avec la création d’un leurre; et oui, ça devient une passion aussi… Je vous présente une version 2 d’un swimbait articulé : un brocheton que j’ai réalisé en pin et mesurant 25 cm pour 110g…
Une fois la petite bête terminée, vous vous en doutez bien, une seule chose vous trotte en tête, le balancer à la flotte pour voir s’il peut faire des miracles.
J’ai le spot en tête. Puisqu’il ne faut pas trop de fond, pensant que mon leurre peut nager entre 2 et 3 m, nous retournerons sur le Rhône où la semaine précédente nous avons fais une très belle pêche avec Nico et Ced .
Nous partons donc pour la même direction avec Ced en ce dernier mardi d’octobre. La stratégie est simple, faire nager mon leurre. Au bout d’un quart d’heure, premier cri de joie, je viens de prendre une châtaigne sur mon leurre, je suis déjà comme un fou. Quelques minutes plus tard je reprends un semblant de touche avant de rejoindre Cédric sur une zone un peu plus profonde.
Alors que je ramène mon leurre en linéaire je me fais stopper. Ce coup-ci c’est pendu! Yes je sens que je vais gueuler si je le sors celui là.
Un bec sympa vient de s’emparer de mon leurre et l’a complètement en travers de la gueule. Je suis aux anges, pour son premier jour de nage mon leurre est déjà baptisé, le pied.
Puis nous changeons de zone, pour des secteurs plus profonds. Je remplace alors mon leurre pour pêcher avec des gros shad, mais je ne prendrais aucune tape avec. Il est bientôt l’heure de rentrer, nous retournons sur la zone de la matinée. Je remonte mon leurre pour terminer la session et au bout de quelques lancés je me fais de nouveau atteler, mais là ça semble plus gros. La canne cintre, j’aperçois un premier remous. Je sais que c’est gros et je me mets à crier. Ced s’élance à grand coups de palmes pour me rejoindre. J’ai peur de le perdre, peur que mon leurre ne tienne pas le choc, surtout quand j’ai vu les reflets du monstre…
Un poisson magnifique…
Un broc dépassant largement le mètre et gras comme un cochon…
Il s’agit déjà d’un beau poisson, mais la joie, l’euphorie que j’ai ressenti quand je l’ai vu avec mon leurre en travers de la gueule. Un des moments les plus magiques que j’ai pu vivre au bord de l’eau. Vous imaginez le vacarme que j’ai fais sur l’eau, Ced peut en témoigner, un vrai fou… J’en ai rêvé pendant une semaine de ce moment…
Mon leurre est bien abîmé, je n’ai pas utilisé le bon vernis. Mais ce n’est pas grave, je suis prêt à en recommencer un autre si c’est pour revivre des moments comme ça, même si ces créations prennent beaucoup de temps. Vivement le prochain, c’est un bonheur tellement immense.
A plus
Merci à toi de nous faire partager ta passion…
Tu me donnes envie d’en apprendre toujours plus sur la pêche au leurres et surtout le plus important est de nous faire partager ta joie.
Respect…. ✊